Les ministres Peeters et Demir donnent le coup de pelle du premier des deux écopassages dans le Limbourg

Aujourd’hui, la ministre flamande de la Mobilité et des Travaux publics, Lydia Peeters et la ministre de l'Environnement, Zuhal Demir ont donné le premier coup de pelle de « l’Ecoduc Waaltjesbos », un écoduc de 60 mètres de largeur sur la N71 à Lommel. Cet écoduc est le premier des deux écopassages que Jan De Nul Group construira pour « De Werkvennootschap ». La deuxième, une éco-vallée, sera construite sous la N76 à Oudsbergen début 2024.

La Flandre mise fortement sur la construction de mesures de défragmentation, telles que des clôtures à faune, des écoducs, des écotunnels et des écopassages, etc. En « défragmentant », la Flandre veut reconnecter les zones naturelles importantes le long des autoroutes et des routes régionales. C'est exactement ce qui se passera à Lommel et à Oudsbergen.

Le début des travaux pour les deux écopassages est prévu dès que possible. Pour l'écoduc Waaltjesbos sur la N71 et l’écovallée Zwartberg sous la N76, les permis environnementaux ont été accordés et les travaux pourront commencer à la fin de cette année ou au début de l'année prochaine.

Ministre Lydia Peeters: « L'écologie est importante en Flandre. Lorsque nous réalisons de nouveaux et grands projets d'infrastructure, nous veillons toujours à ce que le respect pour l'écologie y soit intégré. En collaboration avec les autres domaines politiques nous construisons également des clôtures fauniques ou des écoducs et d'autres mesures, ainsi gagnant du terrain en matière d’écologie. Ce déploiement de mesures de défragmentation devrait aussi avoir pour résultat d'éviter des situations dangereuses avec des animaux sauvages croisant les routes, réduisant au même temps le nombre d'accidents corporels qu’elles peuvent causer ».

Ministre Zuhal Demir: « Pour améliorer la qualité de la nature fragmentée de la Flandre, nous devons investir dans la connectivité écologique. Celle-ci favorise la survie de nombreuses espèces vulnérables en augmentant l’accessibilité de leurs habitats potentiels. Le programme d'action flamande sur la défragmentation écologique nous permet d’aborder ce problème de manière structurée, et les résultats commencent à se faire sentir. Les travaux de 2 écopassages dans le Limbourg font suite à d’autres réalisations dans ce domaine, à dire : l'écovallée à usage partagé sous la N771 à Bergerven (Dilsen-Stokkem), le système de détection de la faune le long de la N76 à Oudsbergen, l'écoduc dans le Hallerbos et 2 écoponts sur la E40 à Bertem et sur la E17 à Waasmunster (avec le premier « tremplin vert » en Flandre !) ».

Grâce au financement de l'Union européenne (NextGenerationEU) dans le cadre du projet « Vlaamse veerkracht » (« résilience flamande ») VV105 (défragmentation du paysage flamand), ces projets peuvent être réalisés avec priorité.

L’écoduc à Lommel

L'écoduc, adjacent au Waaltjesbos, jouera un rôle important pour la connectivité écologique des autres noyaux forestiers en raison de sa situation centrale entre Kattenbos, Pijnven, le Lommelse Sahara et Blekerheide.

Aujourd'hui, la N71 constitue une barrière pour plusieurs espèces animales. L'écoduc comportera donc une zone sèche, une zone intermédiaire et une zone humide. Cette configuration favorisera son utilisation par le plus grand nombre d'espèces.

L’écovallée à Oudsbergen

Cette écovallée sera située au sud du terril de Zwartberg, sur la N76 à Oudsbergen. La N76 sera posée sur des piliers permettant la continuité paysagère. Les pentes sud bénéficient d'un microclimat chaud, important pour la flore et la faune locales. La présence des clôtures à faune entre la zone industrielle de Genk et la Gestelstraat à Oudsbergen contribuera considérablement à l'efficacité de l'écovallée.

L'Ecoduc Waaltjesbos à Lommel