Drague suceuse à désagrégateur J.F.J. De Nul au Bangladesh

Construction du port maritime de Payra au Bangladesh

Jeune et caractérisé par les extrêmes. Le Bangladesh vit avec les extrêmes engendrés par sa jeune existence et sa situation unique. Depuis son indépendance d’avec le Pakistan il y a un peu plus de 50 ans, la volonté du Bangladesh, de surmonter les obstacles économiques, est plus grande que jamais. Les ports maritimes jouent un rôle stratégique à cet égard, car les pays dont les ports sont assez grands et profonds, commercent avec le monde. C’est ce à quoi aspire le Bangladesh : maintenir le port de Payra, troisième et plus jeune port du pays, et l’amener à accueillir de grands navires. Jan De Nul est partenaire dans la construction de ce port depuis ses débuts. Plus de 400 collègues œuvrent encore chaque jour sur ce projet.

Ouvert depuis quelques années seulement, le port de Payra contribue à l’augmentation des importations et exportations du Bangladesh. Le port a été implanté entre le port de Mongla à l'ouest et le port de Chittagong à l'est, deux ports qui ployaient sous la pression et avaient atteint leur capacité maximale. Un troisième port permet non seulement d’alléger cette charge logistique, mais offre également au Bangladesh une nouvelle perspective de croissance. L’inauguration du port il y a quelques années a été la première étape pour faire de Payra un acteur majeur du commerce extérieur du Bangladesh.

 

Le port de Payra : un pôle économique en construction

Le développement de la zone portuaire de Payra bat son plein, ainsi que toutes les options d’accès possibles à celle-ci : accès terrestres et maritimes. Les premiers sont pris en charge par les services militaires nationaux, les seconds par Jan De Nul Group. Quelque 400 employés et plus de 20 navires contribuent à ce jour à l'approfondissement du chenal d'accès, à l'approfondissement de la rivière et à la reconquête de la zone portuaire.

Le canal d'accès à approfondir va jusqu'à 57 kilomètres au large. Le Bangladesh connaît une saison estivale douce et une saison des pluies abondante. En fonction des conditions météorologiques, les dragues travaillent dans les zones les plus profondes en mer ou plus en amont sur le fleuve et la zone à reconquérir dans le port, une zone de travail qui offre aux navires et à leur personnel une meilleure protection contre la forte houle et parfois même les cyclones propres au climat bengali.

Des zones ont été définies en mer où les déblais de dragage sont déversés. Les dragues autoporteuses à élindes traînantes naviguent vers la zone et y déchargent le sable, en revanche, les dragues suceuses à désagrégateur travaillent à l’arrêt et ne peuvent pas stocker les déblais de dragage. Elles poussent le sable vers le bon endroit à l'aide de pipelines flottants. L'utilisation de pipelines flottants n'est pas nouvelle, même si la distance à parcourir au Bangladesh est difficile : chaque drague suceuse à désagrégateur a jusqu’à 2,5 kilomètres de pipeline relié au site de déversement.

Terrain pour une nouvelle expansion de la zone portuaire

Outre l'approfondissement des chenaux d'accès, Jan De Nul Group est également chargé de la récupération de nouvelles terres portuaires. Le sable dragué dans le fleuve est poussé à terre par des dragues autoporteuses à élindes traînantes via un pipeline sur la terre ferme. À l'aide de matériel lourd, le sable appliqué sera étalé et le site sera nivelé. Après la campagne de dragage, l'autorité portuaire disposera ainsi d'un terrain supplémentaire pour le développement de la zone portuaire.

Près du dépôt de dragage, un atelier de soudage a également été mis en place pour les travaux de dragage. Les grandes pièces provenant principalement des dragues suceuses à désagrégateur sont préparées pour l’assemblage ou les pièces déjà utilisées à bord sont réparées. Cet atelier permet d'effectuer des changements rapides et de maintenir les navires en fonctionnement continu.

Le projet pluriannuel pour lequel Jan De Nul Group est l’invité au Bangladesh s’accompagne d’une vaste coopération locale. Les géomètres, les ouvriers de la décharge et les fournisseurs bengalis sont des valeurs sûres pour ce projet de développement local. Mais avant tout, nous nous concentrons sur l’élan économique qui s’opère progressivement mais sûrement avec l'expansion de ce troisième port maritime. Une impulsion qui profitera sans aucun doute à l'emploi Bengladais.